Résultats Admissibilité 2012?

Admissible également!!!

Félicitations aux admissibles et pour ceux qui ne sont pas sur la liste cette année, ne vous découragez pas!!! Retentez l'année prochaine!!
Il m'a fallu trois essais avant d'être à l'oral donc je sais de quoi je parle!!

Elise2410 a écrit:

Admissible également... pourtant, j'ai l'impression que mes chances d'y parvenir sont très faible puisque nous sommes 604 a être retenus pour l'oral et qu'ils en prennent 79, cela fait 13% de probabilité d'être pris...
L'espoir fait vivre... Il va falloir vraiment cravacher!

Oh oui!!!

Passer l'étape de lécrit est une chose, mais celle de l'oral est encore plus dure!!!

Mais bon!!Il faut y croire!!!

Bonjour à tous,j'ai passé le concours en interne ainsi que celui d'educateur de la PJJ et je suis admissible pour les 2.
Le problème est que les 2 stages de découverte se déroulent exactement aux même dates .. Quelqu'un a t il déjà été dans ce cas de figure? J'ai appelé les 2 services et ils m'ont tous les deux répondu que les dates étaient bloquées et les stages obligatoires! Que faire???

Citation :

que faire ?

j'ai envie de répondre: un choix.

Julio le Kamouflé a écrit:

Citation :

que faire ?

j'ai envie de répondre: un choix.

Tu peux aller au stage organisé par le SPIP.

Ensuite, regarde un épisode des bisounours intitulé : "Les bisounours font un pique nique et jouent a la balle au prisonnier", ca te donnera une bonne idée de ce que fait la PJJ avec les mineurs délinquants.

Bon bé c rapé pour moi cette année... Tant pire. J'espère qu'on saura vite les résultats, histoire de voir si je me suis réellement craqué ou pas. J'pensais m'être bien défendu pr ma composition...
Bravo à tous les admis. Quant à moi, je suis admissible pr educ pjj, dc l'aventure n'est pas finie...
bon courage a tous !

Quelqu'un aurait-il le planning pour les oraux externes?

esme10 a écrit:

Bonjour à tous,j'ai passé le concours en interne ainsi que celui d'educateur de la PJJ et je suis admissible pour les 2.
Le problème est que les 2 stages de découverte se déroulent exactement aux même dates .. Quelqu'un a t il déjà été dans ce cas de figure? J'ai appelé les 2 services et ils m'ont tous les deux répondu que les dates étaient bloquées et les stages obligatoires! Que faire???

je connais très bien les deux administrations et je peux te donner un avis non absurde sur ces deux professions. Je peux le faire avec d'autant de facilité que rechercher à donner du sens à une carrière est une dominante importante de ma fonction. Je t'invite donc à me contacter en mp si tu le souhaites.

Calo nord a écrit:

Julio le Kamouflé a écrit:

Citation :

que faire ?

j'ai envie de répondre: un choix.

Tu peux aller au stage organisé par le SPIP.

Ensuite, regarde un épisode des bisounours intitulé : "Les bisounours font un pique nique et jouent a la balle au prisonnier", ca te donnera une bonne idée de ce que fait la PJJ avec les mineurs délinquants.

Ca, c'est du troll ou je m'y connais pas !
Calo, tu feras moins le malin quand les SPIP absorberont la PJJ !

Bendak Starkiller a écrit:

Calo nord a écrit:

Julio le Kamouflé a écrit:

Citation :

que faire ?

j'ai envie de répondre: un choix.

Tu peux aller au stage organisé par le SPIP.

Ensuite, regarde un épisode des bisounours intitulé : "Les bisounours font un pique nique et jouent a la balle au prisonnier", ca te donnera une bonne idée de ce que fait la PJJ avec les mineurs délinquants.

Calo, tu feras moins le malin quand les SPIP absorberont la PJJ !

Ah mais ça lui fait pas peur: Calo l'absorbera physiquement la PJJ, morceau par morceau et lâchera un gros rôt satisfait!

bon je vais mettre en ligne mes observations sur les deux administrations, ainsi les personnes qui m'ont contacté pourront consulter une même réponse.

Le champ de représentation de l'éducatif chez les personnels et au sein du ministère est en cours de précision. On est passé d'un modèle où la prise en charge éducative était trop indépendante de la prise en charge judiciaire (alors que c'est la même) à une modalité plus juste où c'est la prise en charge judiciaire qui définit le cadre éducatif du suivi (je schématise un peu). Le changement peut paraître infime mais il est très important et tend à modifier tout un éthos professionnel du métier d'éducateur. On se situe dans un enjeu éthique.
Ensuite, le terme d'éducatif n'a pas été à l'origine de la PJJ (liberté surveillée) vraiment défini. Cela a amené les premiers professionnels à rechercher des repères dans diverses disciplines (apparition de visions dogmatiques). Par la suite, le cadre pénal plus resserré (a débuté dans les années 70 avec l'essor du milieu ouvert) s'est adjoint à cette vision éducative, ce qui peut expliquer certains biais que l'on observe encore maintenant.

Le champ visé par le métier de CPIP est plus diffus. Personnellement je l'intègre dans le champ social, car la fonction se rapproche tout de même de ce domaine là (travailleur sociaux). Le problème c'est qu'une partie des CPIP ne souhaite plus être catégorisée ainsi (d'ailleurs le CPP a fait disparaître le terme). Les autres préfèrent donc être « rangés » dans la prévention de la récidive (mais ce n'est qu'une mission qui ne peut définir un métier ou une fonction). L'autre champ que certains voudraient intégrer est celui de la criminologie. Mais il s'agit d'une discipline qui n'a encore aucun rôle social et doit être considérée comme une connaissance/outil.
Les pratiques professionnelles sont pourtant bien définies, car elles correspondent à un corpus de missions à la fois exercées par des professions naguère associées (assistante sociale, éducateur) et par un cadre juridique plus formalisé par la privation et la restriction de liberté (codifiées) alors que l'éducatif est confronté à un dilemme : comment apprendre à un enfant à devenir libre dans un cadre qui ne lui permet pas de l'être (vu de la la perception de l'enfant) ?
Pour l'adulte, cet enjeu n'existe pas puisqu'il n'y a pas d'ordonnance de 45 ou de CIDE, le truc qui fait qu'on refuse le déterminisme...
On se situe dans un enjeu identitaire.

Deux cultures différentes, je peux faire court, la PJJ s'est construite contre l'administration pénitentiaire, en s'y échappant et en s'en émancipant (trop?).

L'un comme l'autre sont des métiers difficiles pour des raisons à la fois différentes et communes.
Ce sont des métiers usants pour les professionnels ce qui permet d'expliquer que l'on retrouve beaucoup de personnels désabusés qui vont même adopter des postures extrêmes où il est plus facile de dénoncer les dysfonctionnements de son administration que de constater ses propres incohérences, et/ou ses incompétences, et/ou sa non évolution.

Mais la très grande majorité des professionnels sont des gens investis, qui aiment leur métier et démontrent chaque jour que la mission qu'ils remplissent est une noble mission.

La gestion des usagers difficiles. Elle est similaire dans les deux administrations mais plus difficile à appliquer aux mineurs : comment expliquer à un gamin la nécessité d'aller voir un psy lorsque personne ne parvient à le faire aller à l'école depuis des années ? Culturellement, la thérapie n'est pas implanté dans les classes sociales qui alimentent les ¾ des jeunes très difficiles. De même la révélation des pathologies ou l'apposition d'un diagnostic se fait très difficilement à l'âge adolescent et l'éducateur se retrouve à devoir gérer des jeunes incasables.
La gestion des gamins écorchés vifs par la vie est également à prendre en considération. L'adolescence est la période de construction de son identité, sauf que quand son environnement familial est social est source de traumatisme et de déviance, c'est vraiment l'âge qu'il faut fuir si on ne veut pas être confronté à ce type de comportement. La formation aborde ces problèmes, enseigne des réactions et pratiques à adopter sans toujours insister sur l'aspect collectif de la gestion des incidents ou systématiser les formations sur la contenance. Avoir des cadres conscients de ces enjeux pour les jeunes et pour ses personnels et capables d'aller chercher des solutions est un aspect important.

Au SPIP, les personnels sont également confrontés à des personnes difficiles. Les risques sont tout autant présents et il est bien difficile de pouvoir faire face à des individus sous main de justice sans être mentalement solide. Mais la formation à l'ENAP apprend à se protéger avec son bic, son dossier et utiliser la reformulation pour faire face à tout incident avec des personnes sous main de justice.

Le contact avec les usagers est également à différencier puisque l'éducateur est davantage exposé par la relation qu'il entretient avec les jeunes de son effectif. La relation se fait en entretien, en activité, en groupe thématique et l'idée est de parvenir à les équilibrer. Quand ça va pas, la réaction de l'autorité judiciaire est de mettre le nouvel incident au dessus de la pile parquet, après cette pile va sur la pile juge des enfants qui attend d'avoir un greffier pour taper tout ça.
Au SPIP, la relation est plus centrée sur l'entretien individuel et parfois en collectif. Quand ça va pas, la réaction de l'autorité judiciaire peut être rapide.

La PJJ est très exigeante avec ses éducateurs (protection de l'enfance oblige) et toutes les procédures sont contrôlées par le supérieur (pour ce qui est possible de contrôler = écrits corrigés, synthèses obligatoires, planning de présence auprès du jeune). Les espaces d'autonomie se situent donc plus dans les activités et les déplacements (et les débordements aussi). Pour les dossiers, la PJJ a mis en œuvre des normes qui permettent de ne pas dépasser (sauf cas exceptionnel) les limites de ce qu'il est possible de faire. Il n'en reste pas moins que même avec peu de jeunes dans son effectif, la surcharge est présente. Il suffit d'avoir le ou les mauvais gamins, celui qui fait l'objet de 15 procédures qui nécessitent que l'éducateur soit partout pour le projet, pour les procédures et les multiples partenaires. Par contre la gestion des moyens est plus harmonisée à la PJJ (RGPP winner mode) que dans les spips où la disparité dans un même territoire, voire dans une même juridiction est vraiment un souci (pas difficile à régler pourtant).

Au SPIP, l'autonomie est plus grande mais largement limitée par la surcharge de travail. Ce point est également à prendre en considération car une certaine frustration peut s'instaurer (pas le temps de voir les suivis, pas le temps de creuser, sensation de faire du travail bâclé).
En établissement pour peine, il me semble que les conditions sont plus optimisées pour effectuer un travail que l'on trouve satisfaisant (mais les autres aspects sont présents quand même).

Le rapport au magistrat est également un point intéressant à aborder. Il y a une différence non négligeable entre les deux administrations. L'aide à la décision judiciaire se conçoit vraiment différemment, tout comme le projet de la personne suivie et du cadre judiciaire qui l'a amené à l'être. Au SPIP, le suivi et surtout les écrits s'établissent à partir d'un raisonnement déductif, où il s'agit de situer la capacité de l'individu à tenir sa mesure. C'est un raisonnement très adapté à la dominante juridique du métier mais qui est peu compatible avec des disciplines comme la criminologie sauf si un Alain Bauer influence le courant utilitariste. A la PJJ, le suivi et surtout les écrits s'établissent à partir d'un raisonnement plutôt analytique (mais se rapproche de plus en plus de son cousin spip), où il s'agit plus de (dé)montrer l'évolution du mineur dans le cadre de sa mesure (parfois l'une est décalée de l'autre).

Ensuite la gestion de carrière n'est pas la même. Les deux métiers permettent de diversifier ses interventions au travers de la diversité des postes disponibles. Chez les éducateurs à condition de pouvoir et vouloir bouger, la diversité est plus importante.
L'évolution de la carrière se fait par concours mais la PJJ a encore des chefs de service (petit concours uniquement PJJ) qui peuvent devenir responsables d'unité (c'est lui le cadre supérieur qui gère l'unité et les éducateurs) recrutés parmi les éducateurs. Et au dessus il y a les directeurs qui gèrent plusieurs unités gérées par le responsable d'unité.
Au spip, au dessus il n'y a que le directeur (les chefs de service catB vont intégrer le corps) ce qui va poser problème pour passer la catégorie à A+ car il ne gère pas de cadres intermédiaires de cat A.

Il me semble que la grille indemnitaire est plus favorable au CPIP. La PJJ est très intéressante pour l'hébergement.

Merci pour ces éclaircissements sérieux et étayés!

Merci d'avoir posté cet exposé très intéressant!

J'ai vraiment trouvé ça très instructif comme intervention, mais ça:

Citation :

Mais la formation à l'ENAP apprend à se protéger avec son bic, son dossier et utiliser la reformulation pour faire face à tout incident avec des personnes sous main de justice.

sérieusement?

Nogood

En relisant je me dis que je n'avais pas vu l'ironie dans ta phrase Cette lecture me convient bien mieux!

lilou a écrit:

J'ai vraiment trouvé ça très instructif comme intervention, mais ça:

Citation :

Mais la formation à l'ENAP apprend à se protéger avec son bic, son dossier et utiliser la reformulation pour faire face à tout incident avec des personnes sous main de justice.

sérieusement?

Ah non mais pour le bic, tu avais bien lu. Ce fameux cours de self defense est le souvenir de cours le plus vivace qu'il me reste de la formation de CIP.
En gros, si la PPSMJ essaye de t'étrangler, il suffit de lui planter un bic dans l'avant bras, ce qui entraînera chez le voyou un réflexe d'ouverture de la main.
Ou alors tu le laisses un peu t'étrangler en pensant aux échelons que la DAP vas te faire grimper d'un coup pour compenser le trauma.

Admissible aussi Mais je doute qu'il y'ait 600 personnes

600 c est en mélangeant internes et externes. Les premiers sont une centaine à etre admissibles et les seconds sont environ 500. Bon ca. Fait toujours un sacré nombre mais comme pour l écrit il doit y avoir un pourcentage conséquent de gens qui n y vont pas j imagine. Cela dit faut etre bon

Perso j'ai compté en fait on est 788 admissibles en tout, dont 604 pour le concours externe. Après je ne sais pas s'il y a beaucoup de démissionnaires pour l'oral....

Admissible pour ma part aussi j'ai une petite question quelqu'un sait il quelle lettre a été tiré au sort pour le passage à l'oral car j'ai déjà un oral le 19 avril et avec la chance que j'ai, je crains le pire

Admissible également pour mon plus grand bonheur même s'il reste encore beaucoup à parcourir. Félicitation à ceux qui sont dans le même cas que moi et bon courage à ceux qui ne l'ont pas eu.
Pour le tirage au sort je ne sais pas je consulte le site régulièrement mais rien d'actualisé pour le moment et pour le lieu du stage pas de convocation reçu pour le moment.
Bonne journée à tous et à toutes

ptite moon a écrit:

Perso j'ai compté en fait on est 788 admissibles en tout, dont 604 pour le concours externe. Après je ne sais pas s'il y a beaucoup de démissionnaires pour l'oral....

Ok autant pour moi il faut dire que je n avais pas compté avec cette précision

Les plannings des oraux sont en ligne mais je n'arrive pas à y accéder (les liens ne fonctionnent pas).

Les blaireaux! Ils ont mis les liens intranet!

Du coup, j'ai envoyé un mail aux admin du site pour leur signaler