Affectation

Bonjour à tous !

Je réfléchis à m'inscrire au concours pour la session 2021, c'est un métier qui m'attire depuis quelques années maintenant et je pense être prête à franchir le saut

J'ai des questions concernant les affectations post-formation. Dans quelle mesure pouvez-vous choisir cette dernière ? Êtes-vous dans l'obligation de rester tant d'année au sein d'un même service ? Après combien d'années est-il possible de demander une "mutation" ?
Etant très attachée à ma région Bretagne, cela est mon seul frein et je ne sais pas si vous avez des informations concernant les éventuels postes attribués là-bas...

Je vous remercie

Bonjour a la fin de la formation, l'affection de fait en fonction du rang de classement.

Le statut prévoit que tu sois bloqués deux ans sur le premier poste, pour le moment cela n a pas eu lieu mais c'est une possibilité.

Concernant la Bretagne, c est très demandé. Selon les endroits, tu peux compter plusieurs années pour y retourner.

complètement + 1 avec Julio, il faut effectivement se préparer psychologiquement à être loin de chez soi pendant plusieurs années, surtout quand on vient d'endroits très demandés ....
Il est possible que tu aies tes stages pas très loin pendant 2 ans (et encore, ça n'est pas certain) mais en sortie d'école il y a vraiment très peu de postes proposés pour la côte ouest (j'en sais quelque chose ) - tu peux regarder dans les sections des années précédentes "postes préaffectation" ou sortie d'école.

Bon courage à toi en tous cas !

Bonjour,
Je souhaite également me présenter au concours de Cpip 2021. Actuellement je vis seule à Paris et je souhaite garder mon appartement durant les 2 ans de formation afin de avoir un point de chute au cas où.
Après ces deux années, je souhaiterais donc travailler sur Paris enfin en tout cas en Île-de-France ( je sais que les affectations sont faites en fonction du rang de classement). Seriez-vous me dire si vous avez du recul par rapport aux nombres d’affectations en Île-de-France? Merci et bonne soirée.

Bonjour,

S'agissant de l'Ile-de-France, il ne devrait pas y avoir de problème puisqu'il y a une centaine de postes disponibles proposés chaque année aux sortants d'école (un bon tiers du total des postes).
Ceci dit, la région parisienne est grande et les établissements pénitentiaires autant que les SPIP variés. Donc pour garantir une affectation non seulement en Ile-de-France mais surtout dans un département en particulier (ou en éviter d'autres, qui sait?), un bon classement sera plus qu'utile.

S'agissant de la Bretagne, c'est en effet plus compliqué. Comme l'a écrit Lilou, la Côte Ouest est envisageable pour les stages durant les deux premières années, mais au-delà il conviendra d'être patient. Ou avoir un très bon classement.
S'il y a en effet entre 10 et 20 postes proposés chaque année aux titulaires (en "campagne de mobilité" annuelle) et incidemment aux sortants d'école par la suite, ce ne sont pas les mêmes. En général, les postes proposés en amphi d'affectation sont en général plutôt sur l'Est et le Nord-Est de la DI de Rennes : un peu en Normandie, ainsi que dans la zone Evreux - Val-de-Reuil.
De nombreux postes en Bretagne même (29, 56, 22, 35... voire 44 pour certains ^^) font l'objet de mobilités intra-régionales. Les agents en Bretagne l'ont demandé dans l'optique d'y rester.
Ceci dit, certains départs en retraite sont à venir (ou déjà survenus mais non encore pris en compte en campagne de mobilité pour leur remplacement).
Il convient de rappeler les nombreux recrutements de contractuels effectués (voir les nombreuses publications ministérielles et syndicales en ce sens) qui coûtent un bras mais permettent de la flexibilité RH.
Pas sûr qu'ils durent au-delà de l'été 2021, même si c'est une possibilité dans l'attente de la fin de formation de la nouvelle promotion plus importante qu'habituellement. Dès lors doivent-ils être remplacés par des titulaires ou simplement disparaitre, en tant que variable d'ajustement? Aucune idée. Comme pour les postes vacants proposés en mobilité ou affectations, cela doit sans doute faire l'objet de discussions en DAP et DI après remontées des chiffres des antennes. En espérant que cela ne soit pas uniquement politique, et que cela ne se passe pas comme le disait Coluche : "Dîtes-nous de quoi vous avez besoin, nous vous dirons comment vous en passer"